Messieurs les cardinaux,
vénérés frères dans l'épiscopat
et dans le sacerdoce,
chers frères et sœurs,
C'est avec joie que je vous accueille aujourd'hui, quelques jours après la béatification du Pape Jean-Paul II, qui, il y a trente ans, comme nous l'avons entendu, voulut fonder dans le même temps le Conseil pontifical pour la famille et votre Institut pontifical ; deux organismes qui montrent qu'il était fermement convaincu de l'importance décisive de la famille pour l'Eglise et pour la société.
Le problème n’est ni dans « le permis » ni dans le « défendu ». Il est dans la volonté d’avoir des fiançailles chastes comme une préparation indispensable, physiquement, psychologiquement et moralement pour la chasteté conjugale, sans laquelle, il n’y a pas d’amour vrai, c’est-à-dire d’amour de don.
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L'argument est servi de si nombreuses fois qu'il en est presque éculé. Humanae Vitae est devenu, dans l'Église d'aujourd'hui, un signe de contradiction. Lorsque Margareth Sangers, fondatrice du Family Planning dans tous les pays du monde, incita le Dr Pincus à commercialiser un produit inhibiteur de l'ovulation, connu depuis 1950 et mis sur le marché en 1956, elle visait deux choses : la libération sexuelle et le contrôle de la population.
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